Je souhaitais consacrer un article à cette femme qui a lutté jusqu’à sa mort contre l’anorexie dans le monde entier. La première fois que je l’ai vu, se fut lors d’un reportage consacrée aux troubles de l’alimentation sur « Droit de savoir ».

Isabelle Caro est née en 1980 à Aubergenville et elle est morte le 17 novembre 2010 à Paris. C’était une comédienne française, et en 2008 elle écrivit un livre autobiographique   « La petite fille qui ne voulait pas grossir ». Elle raconte son combat contre l’anorexie mentale en dévoilant son quotidien et ses sentiments face au regard des autres. Elle y raconte notamment son enfance auprès de sa mère dépressive qui fut le facteur déclenchant de la maladie.

Souffrant d’anorexie mentale depuis ses douze ans à cause d’une enfance qu’elle qualifie de difficile. Isabelle Caro fit une publicité de sensibilisation sur l’anorexie (No Anoressia) qui fut polémique. À ce moment-là, elle pesait alors 31 kilos pour 1m64. La campagne fut interdite par l’observatoire de la publicité italienne, car elle était trop choquante. Puis, elle fut affichée notamment en France.
Le but de cette photographie était de « choquer pour sensibiliser les consciences ».

À savoir, Isabelle Caro fit cette publicité, dans le but c’est de choquer pour sensibiliser », avait-elle déclaré.
 Tombée dans le coma en 2006, alors qu’elle pesait moins de 25 kilos. Isabelle Caro était une survivante qui cherchait dans le contact avec les autres afin d’affronter la vie. Devenue star malgré elle, elle participa à l’émission américaine « The Price of Beauty » au côté de Jessica Simpson.
Son parcours ne s’arrêta pas là. Elle était passée par le Cours Florent où elle a tenu un rôle dans Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec en 2009.

Elle décéda à l’hôpital Xavier Bichat en novembre 2010, d’une pneumopathie, mais son père déposa plainte pour homicide involontaire, car pour lui c’est une erreur médicale. La mère d’Isabelle s’est suicidée peu après la morte de sa fille le 7 janvier 2011.

Isabelle Caro publia à livre autobiographique dans lequel elle dénonce et dévoile l’aveuglement de la famille, l’indifférence du corps médical, mais aussi le mépris des hôpitaux. Comment a-t-elle pu arriver à une maigreur aussi extrême ? Qu’est-ce qui l’a poussé à tomber dans l’anorexie mentale, c’est-à-dire à ne plus vouloir manger ? C’est son histoire qu’elle raconte en dénonçant l’enfermement de la maladie, l’espoir, l’amour et la mort. C’est une petite fille qui ne veut ni grossir, ni grandir, mais a une soif de vivre encore et encore.