Lutter contre l’anorexie mentale, la politique s’y intéresse

  • 24 janvier 2018
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Les magazines féminins et la publicité influencent le monde dans lequel nous vivons. L’image de la femme est perturbée par les mannequins défilant sur les podiums. En mai 2017, deux textes de loi sont parus au Journal Officiel dans le but de prévenir les troubles du comportement alimentaire dont l’anorexie et de protéger les top-modèles. 

La loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Cette loi comporte deux articles destinés à lutter contre le culte de la maigreur apporté par les mannequins, au risque de favoriser l’anorexie. Ces deux articles sont applicables depuis le 1er octobre 2017.

– L’article 19 impose aux magazines et campagnes publicitaire de mettre la mention « photographie retouchée ». En effet, le plus souvent, ils se servent de logiciel pour marquer certaines zones du corps. Il faut indiquer que « les photographies à usage commercial des mannequins en cas de traitement de l’image visant à affiner ou épaissir leur silhouette. »

Le but est de montrer au public que les corps utilisés pour les photographies ne sont pas réelles. En effet, les retouches permettent de montrer que le corps parfait, zéro défaut existe. Le ministère de santé précise que c’est pour lutter contre l’anorexie mentale.

– L’article 20 « l’activité de mannequin est conditionné à la délivrance d’un certificat médical. Celui-ci atteste que l’évaluation globale de l’éat de santé du mannequin, évalué notamment au regard de son indice de masse corporelle, est compatible avec l’exercice de son métier. »

Ce certificat médical a une durée de validité de deux ans et toutes personnes qui sont dans le mannequinat sont concernées (enfant, adolescent, adultes). Pour les moins de 16 ans, l’IMC sera calculé au cours des différentes visites médicales de contrôle qui permettront d’anticiper les premiers signes de dénutrition.

 

Ces deux articles ont pour but de faire face à la maigreur. L’exposition d’images retouchées peuvent avoir un impact sur les jeunes plus sensibles. Ainsi, un sentiment de honte, et une mauvaise estime de soi peuvent avoir un impact sur la vie future. Prévenir l’anorexie mentale est le but premier de ces textes.